Balade dominicale

Avec cette tempête de ciel bleu, une seule chose à faire, sortir marcher, profiter du temps et de la vue. Une petite promenade de 2h30, avec toujours des images plein la boite et les yeux.

je pose pour la photo

je me marre

Bagarre de deux éléphants de mer avec le mont ROSS en arrière plan

Nous aussi on se ballade.

Nouveau panneau de signalisation à PAF

En ce superbe dimanche chaud, ensoleillé avec une tempête de ciel bleu, nous avons inauguré un nouveau panneau de signalisation. Il a été installé en lieu et place de l'ancien, qui est en cours de réfection et sera reposé dans un autre endroit.

Nory, Pascal, Jérome et Patrick

Nory parrain de l’évènement.

Nory spécialiste des éléphants de mer, pour le programme 109

Cette semaine, par deux fois, je me suis retrouvé bloqué par un éléphant de mer sur la route 66.

Cet évènement à eu lieu grâce à l'initiative de Pascal chef centrale.
Ici, la priorité est bien sur aux animaux, mais je ne suis pas certain qu'ils vont utiliser les passages protégés, la preuve ci dessous.

Le tour Courbet EST.

Mais qu'est que le tour Courbet EST? C'est un périple d'environ 110kms à pied autour de la partie EST de la péninsule Courbet (d’où le nom). Ce tour s'effectue dans divers manip, celle à laquelle je viens de participer c'est une manip avec Yves le POPCHAT (personne chargée d'étudier et de réguler les chats de Kerguelen). Nous devions le faire en 4 jours mais pour cause de météo défavorable (pluie mais surtout des vents violents), et par mesure de prudence nous l'avons fait en 5 jours.

 

Étape 1 : Samedi 12 novembre, je part avec Michaël (et oui ici il y en a 4 des mic ) pour Ratmanoff, rejoindre Yves notre chef de manip qui est déjà sur place depuis quelques temps. Nous sommes que 2 pour cette 1ère étape, cela nous oblige à passer par la pointe Morne (lieu maintenant bien connu grâce aux manips éléphants de mer) et suivre la côte au cas ou nous aurions un souci, une équipe de secours pourrait nous rejoindre en tracteur depuis la base. C'est du coup le plus long transit de ce périple environ 35kms, après  8h00 de marche (avec une pose casse-croute à Morne), nous arrivons à la cabane de guetteur (cap Ratmanoff).

tempête de sable dans le désert de Morne

otarie attention, ça mord !

de l'art avec des os de cétacés

En chemin la cabane de l'Estacade

La cabane guetteur, cap Ratmanoff

A notre arrivée, nous attendait Yves, Ismaël, Anna et Yoanna c'est 3 derniers font des études sur les manchots, car ici c'est la 2ème plus grande colonie de manchots royaux au monde. Et comme nous n'avions pas assez marché, on part faire un tour avec nos hôtes à 20mn de là pour voir la cabane manchot. Sur le chemin, il y a une épave hélicoptère,  et bien sur je vous le donne en mille des .....et oui des manchots.

cabane manchot, presque une  maison, avec sanitaires et douche, un vrai luxe.

épave d'hélicoptère

la plage avec les manchots et la cabane au fond.

Étape 2 : après une nuit bien méritée, départ avec Yves et Michaël à 7h00, pour 24kms, le plus important étant de passer le déversoir du lac de Marville avant que la marée ne soit haute (sinon on se mouille les pieds, mais dans tous les cas je vais me les mouiller car je viens de remarquer qu'une de mes bottes s'est fendue sur le dessus du coup de pied). Le trajet me semblera long (6h30), car il y a le parcours d'hier dans les jambes. Notre chemin passe par le cap Digby, une autre colonie de manchots royaux, avant d'arriver à Cap Noir notre cabane pour la nuit, mais gare aux sorties nocturnes car il y a des gardiens pas commodes.

Cap Digby

bébé manchots royaux

bain de boue, pour la peau et dire que certaines préfèrent les instituts de beauté

un des gardiens, danger !!

cabane de Cap Noir en haut d'une falaise et aux 4 vents.

Étape 3 : jour où tout se complique, la veille par radio, on nous a mis en garde sur les conditions météo à venir, de la pluie et des vents violents de l'ordre de 70-80km/h (à plus de 120km/h en rafales), et aussi l'impossibilité de rejoindre la cabane de Cataractes car elle sera occupée par une équipe de manipeurs qui partent plutôt de Cotter pour les mêmes raisons. Donc nous ferons uniquement le trajet de Cap Noir à Cap Cotter, 12kms en 3h00, sous des vents assez forts, de face et avec la pluie (ici les météo ne se trompe jamais, Météo France toujours un temps d'avance). La cabane de Cap Cotter est située à coté de colonies de gorfous dorés (macaroni).

Gorfous dorés ou macaronis

Je suis un peu humide comme l'appareil photo.

Mont Campbell, 143m de haut vu de Cotter

la cabane de Cap Cotter

Étape 4 :  Le mardi 15 novembre, la pluie a cessée et le vent est mois fort mais toujours là et de face. Nous partons l'autre moitié de l'étape d'origine pour rejoindre le cabane de Cataractes, 16kms que nous bouclerons en 4h00. C'est un transit plutôt agréable en bordure de côtes, avec vue sur les gorfous, quelques rennes et des objets d'un autre temps : gouvernail en bois, balustre de navire et toujours de magnifiques paysages.

Gorfou sur oeuf

balustre en bois

gouvernail

pointe des cabanes

vue de la cabane sur l'embouchure de la rivière des Cataractes et de l'Anse Betsy.

cabane de Cataractes

cascades de la rivière des Cataractes

 Étape 5 : Dernier jour, nous rentrons à PAF, il reste 22kms à parcourir, que nous ferons en 6h30, avec une escale sur le toit de la citadelle culminant à 176m. Ce trajet est presque une ligne droite vers la base, mais le terrain est un peu difficile surtout avec des bottes, car il y a beaucoup de cailloux. 

la citadelle

sur le toit de la citadelle

un albatros fuligineux nichant dans une cavité

les monts du château

des cailloux, toujours des cailloux

PAF en vue, avec le BCR au premier plan, on est presque arrivé

 Et dans tout ça le POPCHAT me direz vous, et bien on a ramassé une tête d'un chat trouvé mort, et par chance pour les minous, notre Popchat n'en a régulé aucun.

Cérémonie du 11.11.11

Aujourd'hui, comme dans la plus part des communes françaises, nous avons commémoré l'armistice de 1918. 

Avec un  vent quelque peu froid, mais avec des rayons de soleil. La cérémonie orchestrée de main de maître par Abdou, notre chef infra et second de la base, c'est déroulée sans encombre, merci à Eric (appro) pour la sonorisation et à Jean-Yves (CNES) pour les photos. A l'issu nous avons fait une photo de famille, à noter que 100% du personnel présent sur la base a assisté à ce devoir de mémoire.

Elle est belle notre famille non?

SAMUKER

Oui, à Kerguelen, il y a un petit hôpital dénommé SAMUKER, armé par deux médecins et si besoin d'une équipe médicale composée de volontaires formés par nos "docteurs House" de Ker. L'équipe reçoit une formation sur divers domaines médicaux : prise en charge d'un patient, le bloc opératoire, la prise et le développement des radios, les analyses dans le laboratoire, la ventilation, l'intubation,l’anesthésie, la pharmacie,les injections, les perfusions...
Nous sommes aussi les cobayes mais pour certains sujets, on utilise des restes de l’abattoir telle que les poumons pour l'intubation.

Samuker est composé d'un bureau, d'une salle de soins, d'un cabinet dentaire, d'un laboratoire, d'une salle de radiologie, d'une pharmacie, d'un bloc opératoire, de deux chambres d'hospitalisation, sans oublier la SAMUCAR (véhicule d'intervention, je veux dire un kangoo rallongé blanc avec une croix rouge sur les côtés).

Samuker et la samucar

L'Osiris

Vendredi 4 octobre, l'Osiris navire d’État affecté à la surveillance des pêches est arrivé à Port aux Français. C'est un ancien bateau de pêche, en janvier 2003, le navire Lince était arraisonné par la marine nationale puis confisqué par la justice, il a été mis aux normes et armé en personnel pour devenir l’Osiris, à bord 12 personnes dont 2 gendarmes maritimes .L'Osiris effectue chaque année environ 150 jours de patrouille. Nous avons fait l'échange en personnel, des membres de l'équipage sont descendus à terre et ont déjeuné avec nous et du personnel de PAF est monté à bord. Le samedi 5 octobre nous avons reçu le capitaine de l'Osiris à déjeuner ainsi que les gendarmes, photo sur le port, petit passage par la coop(boutique) et la poste (courrier et séance de tamponnage) ensuite visite jusqu'à l'anse des pachas pour voir la faune local. Retour vers 15h00 pour regagner le bord, l'Osiris va rester quelques jours dans le golf en prévision du mauvais temps annoncé.

Une partie de l'équipage de l'Osiris et du personnel de PAF

C'était un moment très enrichissant, merci à tous.